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Au Cambodge en ce moment il pleut. Presque tous les jours. Généralement en fin d’après-midi. Moi, je n’aime pas la pluie, mais alors pas du tout. Mais depuis que je suis ici, je commence à comprendre les amateurs de trombes d’eau. Il fait tellement chaud qu’une fine pellicule d’humidité moite et chaude me colle constamment à la peau. Alors, lorsqu’à vélo je me fais parfois surprendre par des gouttelettes fraiches et légères, je dirais qu’il m’arrive d’apprécier : à condition qu’il ne s’agisse que de fines éclaboussures. Les trombes, c’est uniquement en maillot de bains que je les tolère. Et depuis que nous avons des plantes sur la terrasse, je bénie même les quelques heures d’orage qui me délivreront de la corvée de l’arrosage.
Ce weekend, nous sommes allés pique-niquer à Phnom Chisor, un temple situé sur une colline à une cinquantaine de kilomètres de Phnom Penh. L’occasion pour nous d’étrenner pour de bon notre nouvelle moto : une Dealim rouge de douzième main (au moins). Déjà pas très à l’aise sur l’engin, tout à coup je nous sens perdre l’équilibre…Malheur !! On a crevé…mais pas de panique, dans le pays des deux roues, même en rase campagne, on trouve des mécanos. En moins de 30 minutes, la moto est de nouveau sur roues, et nous de repartir en oubliant vite l’incident vers ladite destination.
On arrive, on monte 400 marches pour arriver au temple, on déguste nos rouleaux de printemps préparés par les soins de Manu (s’il vous plait !), notre salade pamplemousse-crevettes (idem), et en dessert notre kilo de litchi, on s’assoupit dix minutes histoire de digérer le tout, on visite le temple, et direction Phnom Penh. L’orage menaçait de tomber jusqu’à notre arrivée. Et là : ca tombe. On se dépêche de trouver refuge et on attend que ca se calme. Et le malheur des uns faisant le bonheur des autres, on voit dévaler une dizaine de gamins visiblement tout excités ! Et ca patauge tant et plus, vive la pluie !!
